Musique 2 : Xandria, Vampire

Film 3 : Entretien avec un Vampire

Titre original : Interview With the Vampire
Réalisation : Neil Jordan
Scénario : Anne Rice
Acteurs principaux : Tom Cruise, Brad Pitt, Kirsten Dunst, Stephen Rea, Antonio Banderas, Christian Slater


Résumé : Durant une nuit, Louis, un Vampire, raconte sa longue vie à un journaliste, expliquant comment il est devenu un Vampire, ses réactions face à sa nouvelle vie et tout ce qui a découlé de cet état d’immortel.



Avis rapide : Un film plutôt long et lent qui aurait pu être meilleur s’il s’était concentré sur un point particulier et pas sur la vie entière d’un Vampire. J'aurai aussi préféré que le film s'intéresse à des personnages et des histoires comme Claudia et son enfance éternelle ou Lestat et son absence de pitié plutôt que Louis qui, à part se plaindre de ce qu'il est, ne fait pas grand-chose durant près de deux heures.

Bande annonce :

Musique 1 : Annie Lennox, Love Song for a Vampire

Une musique de la BO du film Dracula de Coppola, réalisé en 1992.

Clip :

Paroles :

Come into these arms again
And lay your body down
The rhythm of this trembling heart
It's beating like a drum
It beats for you,it bleeds for you
It knows not how it sounds
For it is the drum of drums
It is the song of songs

Once I had the rarest rose
That ever deigned to bloom
Cruel winter chilled the bud
And stole my flower too soon
Oh loneliness
Oh hopelessness
To search the ends of time
For there is in all the world
No greater love than mine

Love O love O love
O love O love O love
O love still falls the rain
O love O love
O love O love O love
O love still falls the night
Love O love O love
O love O love O love
O love be mine forever (be mine forever)
Love O love O love
O love O love O love
O love O love O love
O love O love O love

Let me be the only one
To keep you from the cold
Now the floor of heav’n is laid
With stars of brightest gold
They shine for you
They shine for you
They burn for all to see
Come into these arms again
And set this spirit free

Poème 4 : Vampire de Carmyna

Vampire

de Carmyna

Elle avance, belle et fluide au cœur de la Nuit

Ses hanches se balancent au rythme du vent

Frissonne au bout des doigts, un crépitement

Canines dehors, à la Lune, elle sourit

Sublime et splendide, vit l’Enfant de Minuit

Elle bondit de toits en toits, souple et agile

Elle tue et déchire, elle au corps si fragile

Se riant de la Mort, de la Vie, de l’Ennui

Par la fenêtre, elle se glisse, ombre sans bruit

Elle s’approche du lit et caresse l’homme

A la lumière des étoiles, un croc luit

Superbe, elle glisse, elle au cœur de Nuit

Energique et fluide, à la Lune, elle rie

Belle, la bouche remplie du Sang de l’Ennui

Poème trouvé ici.

Poème 3 : Les Métamorphoses du Vampire de Charles Baudelaire

Les Métamorphoses du Vampire

de Charles Baudelaire

La femme cependant, de sa bouche de fraise,
En se tordant ainsi qu'un serpent sur la braise,
Et pétrissant ses seins sur le fer de son busc,
Laissait couler ces mots tout imprégnés de musc :
- "Moi, j'ai la lèvre humide, et je sais la science
De perdre au fond d'un lit l'antique conscience.
Je sèche tous les pleurs sur mes seins triomphants,
Et fais rire les vieux du rire des enfants.
Je remplace, pour qui me voit nue et sans voiles,
La lune, le soleil, le ciel et les étoiles !
Je suis, mon cher savant, si docte aux voluptés,
Lorsque j'étouffe un homme en mes bras redoutés,
Ou lorsque j'abandonne aux morsures mon buste,
Timide et libertine, et fragile et robuste,
Que sur ces matelas qui se pâment d'émoi,
Les anges impuissants se damneraient pour moi !"

Quand elle eut de mes os sucé toute la moelle,
Et que languissamment je me tournai vers elle
Pour lui rendre un baiser d'amour, je ne vis plus
Qu'une outre aux flancs gluants, toute pleine de pus !
Je fermai les deux yeux, dans ma froide épouvante,
Et quand je les rouvris à la clarté vivante,
A mes côtés, au lieu du mannequin puissant
Qui semblait avoir fait provision de sang,
Tremblaient confusément des débris de squelette,
Qui d'eux-mêmes rendaient le cri d'une girouette
Ou d'une enseigne, au bout d'une tringle de fer,
Que balance le vent pendant les nuits d'hiver.